Caillasse en granulée
Nostradamus sait plus, Nostradamus a oublié
ce qui n'est pas encore arrivé.
Nostradamus hurle par la fenêtre
à qui le lui rendra.
Il a mal à la tête et ça lui sert à rien.
Sur la plage il a couru. Sable volant enserrant chevilles et consensus. C'est tout sauf consenti. Non événement puisqu'il ne sait pas. C'est bien lui qui décide non ? Alors elle est où la clé ? La solution miracle au problème qu'on énonce pas ?
Il a mal à la tête et ça lui sert à rien.
Il a pas l'air con sur son grain de sable démultiplié. Mais faut bien. Prédiction météorologique. Demain il grêle. Et il a pas de casque. Alors c'est mal barré. Très mal barré.
Il a mal à la tête et ça lui sert à rien.
Nostradamus s'éclate de catastrophe en catastrophe. De malentendus en malentendant. De quiproquos en qui prend quoi. Lui au final il prend rien. Il lui reste rien. Rien que ce qu'il y a sous le sable. Mais le sable y en a trop. Alors il a pas fini de creuser.
Il a mal à la tête et ça lui sert à rien.
A rien qu'à pleurer. Qu'à se barrer ailleurs comme il peut. Mais au final il est toujours coincé là. Ca lui sert à rien qu'à s'étirer les bras pour toucher demain qu'est pas plus proche qu'hier.
Il a mal à la tête et ça lui sert à rien.
Il sait plus qui avait prédit qu'il prédirait l'avenir, mais il a dû se tromper. Pas le bon gus pas le bon fuseau horaire. Problématique. Homonymie à l'aéroport alors on l'a refoulé à l'entrée et il se retrouve avec les restes dont personne veut. C'est pas de chance. Vraiment pas.
Il a mal à la tête et ça lui sert à rien.
Gratter les coquillages pour passer le temps. Tout ça pour comprendre que le temps se passe de lui.
Nostradamus finira par aller voir ailleurs si y a pas d'autres cailloux à retourner.